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La noix de coco : idée d'atelier créatif


Plus nous roulons, plus nous aimons les cocotiers, pour l'ombre qu'il nous offre et pour leurs délicieux fruits à coque. Dans cet article, nous vous proposons une découverte gustative et un tuto "upcycling" très accessible pour les élèves ! Et pour l'occasion et comme nous ne pouvons pas (encore) fabriquer nos coco-bols, Nico s'est essayé à l'aquarelle !


Matériel nécessaire

  • Une noix de coco

  • Un couteau

  • Une scie

  • Un chiffon

  • Une huile

  • Du papier ponce


1ère étape : Poncer la noix de coco (huile de coude nécessaire)

  1. Avec un couteau ou d'une paire de ciseaux, retirer un maximum de « poils »

  2. Prendre du papier ponce et poncer la noix de coco afin qu’elle soit bien lisse

  3. Poncer en particulier les deux extrémités de sorte à ce que les bols soient bien stables une fois terminés.


2ème étape : attention les doigts !

  1. Tracer un trait qui coupe la noix de coco en deux à l’aide d’un crayon ou d'un feutre.

  2. Placer un linge sous la noix de coco (attention ça coule !)

  3. Scier en suivant le trait (laisser faire les adultes!)

  4. Vider la coco à l’aide d’un couteau et réserver la chair ET le jus pour déguster


3ème étape : faire briller !

  1. Poncer les bords et l’intérieur des bols en noix de coco

  2. À l’aide d’un mouchoir ou d'un tissus imbibé d’huile, nettoyer les deux bols pour les lustrer



Et voilà votre nouveau coco-bol !




Mais c'est écolo de manger des noix de coco ?


Manger de la noix de coco en France, ce n'est pas ce qu'on appelle "consommer local". Néanmoins, l'impact carbone d'une noix de coco n'est pas si important que cela, si on en mange très occasionnellement. Pourquoi ?


La principale source d'émission de gaz à effets de serre des aliments est souvent liée à la production agricole et à "l'amont agricole", c'est à dire à l'énergie et aux intrants utilisés avant et pendant la phase d'agriculture. Pour les aliments qui viennent de loin, le transport peut prendre une place importante si l'avion est utilisé. Or, la noix de coco prend le bateau, et non l'avion, car elle se conserve très bien. Certes, consommer de la noix de coco ne peut pas être quotidien (sauf si on habite sous les tropiques), mais consommée bio et transformée en bol, la noix de coco fraîche est une expérience culinaire agréable dont on peut garder un joli souvenir robuste ! Eh oui, la noix de coco est étanche et très solide, vous allez le constater quand vous allez essayer de la couper 😉


Comment connaître l'impact d'un aliment ?


Nous fonctionnons avec notre bon sens et nos envies, mais nous aimons pouvoir avoir une idée très concrète et chiffrée du "poids" pour la planète de ce que nous mangeons. Nous utilisons ce site de l'ADEME, très simple d'utilisation : https://agribalyse.ademe.fr/app

Si on recherche "coco", on voit que le score carbone (à ne pas confondre avec le score environnemental) de la noix de coco fraîche est de 0,43 par kg de produit. Pour situer en comparaison, par kilogramme de produit, une mangue importée par avion a un impact carbone deux fois plus élevé, une pomme 7 fois moins, et un steak haché cuit 10 fois plus (42 kg de CO2e/kg de produit).


Ressources :


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